Arthur TRIBON, jeune combattant du Mellois, n’avait que 22 ans lorsqu’il disparut le 30 avril 1915 lors de la seconde bataille d’Ypres en Belgique.
Il est l’auteur d’une nombreuse correspondance qui constitue l’un des biens les plus précieux du patrimoine familial de l’une de de nos choristes.
Premier extrait de la correspondance d’Arthur (28 juillet 1914)
(Toutes les fautes d’orthographe, de grammaire, de ponctuation et de syntaxe ont été reproduites).
« En ce moment, la population d’Angers est très occupée. Question de la guerre austro-serbe.
Le 33ème va être prêt à partir d’ici quelques jours.
Tous les permissionnaires doivent rentrer de suite : Ils ont commencé à réquisitionner les cheveaux. Hirondelle va partir d’ici peu elle aussi.
Le 135ème d’infanterie, qui était partit faire les écoles à feu, va rentrer cette nuit ou demain matin. Il ne faut pas sans faire pour çà…
Les mères viennent déjà à la grille pleurer. Moi je ne m’en fais pas. Tu entends parler que de cela…
Robert doit aussi s’en apercevoir ainsi qu’Alix. Je vais vous écrire sous peu.
Si vous voulez m’envoyer de l’argent il faut que ce soit tout de suite.
Bonjour à la maison Bourdin, je ne prends pas le temps de leur écrire… »